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Delicious.artimus.ch
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1 110 Éléments
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Oct 6, 2017
Azumi
Louvre, la visite
Podium
Première sortie
Reines d'un jour
Parle avec elle
Pedro AlmodóvarQuelques mois après s'être trouvés côte à côte lors d'une pièce de théâtre, deux hommes, Benigno et Marco, se retrouvent dans une clinique privée où travaille Benigno. Une jeune femme torero, Lydia, petite amie de Marco, a été renversée par un taureau et est tombée dans le coma. Benigno s'occupe quant à lui d'une autre femme dans le coma, Alicia, une jeune danseuse. Le temps retenu entre les murs de cette clinique se chargera d'emmener les quatre personnages dans des directions inattendues… Parle avec elle est une histoire d'amitié et d'amour, de solitude et d'affection. Les acteurs sont excellents, les dialogues brillants, et la photo particulièrement soignée, comme c'est souvent le cas avec Almodovar qui, détail intéressant, avait originellement écrit la séquence en noir et blanc muet afin d'en faire un long métrage. C'est donc les yeux fermés que vous pourrez acquérir cet émouvant DVD, une réussite de plus au palmarès de l'extravagant espagnol. —David Rault!
Tout sur ma Mère
Pedro Almodóvar
Les Autres
Alejandro AmenábarEn 1945, à Jersey, une mère de famille d'une rigidité peu commune, attendant le retour de son époux laissé pour mort au front, veille précieusement sur ses deux enfants malades. Mais l'arrivée d'une nouvelle gouvernante, d'un vieux jardinier et d'une étrange jeune fille va entraîner une suite d'événements mystérieux qui amèneront la séduisante veuve à découvrir une bien effroyable vérité… Esprits frappeurs, plancher qui grince, piano qui joue seul… aucune des recettes du "film de fantômes" n'a échappé à la petite cuisine d'Alejandro Amenabar. Le génie du cinéma ibérique, après ses étonnants Tesis et Ouvre les yeux, s'essaie à l'ambiance feutrée et oppressive du cinéma de genre, dans un pur style "edwardien". Le rapport récurrent à la mort et cette sensation de terreur à la fois confinée et omniprésente font penser à une nouvelle fantastique d'Henry James (Le Tour d'écrou) ou à des films comme L'Autre de Robert Mulligan. Ce qui peut donner à la première et convaincante expérience "anglaise" du jeune talent espagnol un petit goût de déjà-vu. —Jean-Pascal Grosso
C'est la vie
Jean-Pierre AmérisIronie du sort ou ultime supplice de la fatalité, la vie réserve parfois ses plus belles surprises à ceux qui justement n'attendent plus rien d'elle. Parce qu'il se sait condamné par la maladie et que, à brève échéance, il perdra son dernier combat, Dimitri rejoint "La Maison", sorte de mouroir pour malades incurables où la moyenne de vie ne dépasse pas… 31 jours ! Il y fait la connaissance de Suzanne, ange gardien bénévole, dévouée corps et âme à ces "patients" dont elle cherche à soulager et égayer, dans la mesure du possible, le peu de vie qu'il leur reste. Affubler C'est la vie du qualificatif "chaleureux" peu paraître inapproprié vu les circonstances terribles et la trame dramatique dans lesquelles le film se joue. Et pourtant, tout y est lumineux, coloré, clair et ensoleillé. Les personnages (de vrais malades jouent les figurants) sont accueillants et toujours souriants. L'autodérision et l'humour, certes noir, sont de mise. L'extrême dignité d'un Dutronc résigné marque un contraste saisissant avec la chaleur humaine et la tendresse maternelle qui se dégage d'une Sandrine Bonnaire resplendissante, en dépit des souffrances que la vie ne lui a pas non plus épargnées. Alternant les rares scènes dures par de longs tableaux de joie et de bonheur aussi purs que spontanés (la scène du karaoké), C'est la vie reste une film très positif et particulièrement touchant, qui ne sombre jamais dans le morbide, la pitié ou la compassion. Mais après tout, un savant mélange de rires et de pleurs, n'est-ce pas cela la vie ? —Frédéric Thorens
Ma femme est une actrice
Yvan Attal
Dieu est grand, je suis toute petite
Pascale BaillySorti après Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain mais tourné avant celui-ci, Dieu est grand, je suis toute petite a confirmé le talent et l'impact que l'actrice Audrey Tautou a auprès du public. Elle incarne une jeune femme qui se cherche dans la religion et qui tombe amoureuse d'un homme, juif non pratiquant. Audrey Tautou et Édouard Baer, très bon acteur, forment un couple magique qui apporte l'humour et la tension nécessaires à cette comédie sentimentale racontée de manière surprenante et non linéaire. Le passage d'une religion à l'autre de l'héroïne apporte de nombreuses scènes hilarantes contrecarrées par les disputes d'un couple auquel les trentenaires pourront facilement s'identifier. Dieu est grand, je suis toute petite est un film rafraîchissant que l'on quitte de bonne humeur. —Marc Maesen
Hôtesse à tout prix
Bruno Barreto
Au petit Marguery
Laurent Bénégui
La Couleur du mensonge
Robert Benton
La cite de la peur
Alain BerberianPremier film de Les Nuls, La Cité de la peur est un joyeux bazar, légèrement foutraque, dans lequel on retrouve tout ce qui amuse les anciens trublions de Canal dans le cinéma. Humour absurde, hommages appuyés aux Monty Python, et surtout aux ZAZ (Zucker, Abrahams, Zucker, auxquels ont doit tout, ou partie, de la série des Y a-t-il…), et avalanche de gags se succédant jusqu'à l'overdose. Voilà la recette d'un film inabouti mais sympathique, et par moment franchement hilarant. Multipliant les parodies (polar, film d'horreur, comédie musicale, tout y passe, sauf peut-être le western) et les détournements (jusqu'aux derniers instants du générique de fin), Les Nuls font facilement oublier les faiblesses d'un scénario-prétexte. Un régal pour leurs fans, qui apprécieront d'autant plus le clin d'oeil à Bruno Carette, sur les marches du palais des Festivals. —Georges Dabeliou
Une femme de ménage
Claude BerriCélibataire depuis le départ de sa femme, six mois plus tôt, Jacques se laisse aller mollement, entre morosité et monotonie, entre le boulot et le bistrot. Décidé à remettre un peu d'ordre chez lui, il répond à une l'annonce d'une jeune femme cherchant "des heures de ménage". Une autre forme de désordre va alors s'installer… Simple et limpide, le film de Claude Berri s'écoule avec naturel, offrant une adaptation du roman de Christian Oster joyeuse et triste à la fois. Comme la vie, en somme. Jean-Pierre Bacri est plus complexe, plus habité ici que dans ses rôles "habituels de bougon dépressif, et Emilie Dequenne, séduisante et insouciante, est d'un naturel qui n'en finit pas de troubler ; la caméra très fluide de Berri achève de donner une impression quasi documentaire à l'ensemble. Le temps qui passe, les liens qui se font et se défont, la séduction et la force des sentiments, autant de thèmes abordés avec finesse par Claude Berri. Un très beau film intimiste, comme le réalisateur du Cinéma de Papa n'en avait pas fait depuis (trop) longtemps, accompagné de nombreux suppléments sur ce DVD. Parmi eux, outre les traditionnels making-of et interviews, ne manquez pas Le Poulet, hilarant premier court-métrage de Berri, oscarisé en 1966. —David Rault
Léon
Luc Besson
Subway
Luc BessonAujourd'hui encore, Subway conserve un charme certain et prouve le sens du rythme de Luc Besson. L'image est meilleure que peut le laisser supposer le menu. Certaines scènes obscures mettent à rude épreuve l'encodage du disque mais le master est, dans l'ensemble, de bonne qualité. Outre une piste audio stéréo, on trouve une piste remasterisée selon le nouveau procédé Arkamys, qui permet une meilleure spatialisation du son et une plus grande chaleur des sonorités. Même si une écoute au casque ou avec plusieurs enceintes est conseillée, la différence doit se faire entendre sur toutes les configurations. En revanche, le son bénéficie de plus de précision et de plus de chaleur que la bande stéréo. La voix du regretté chanteur de Its Only Mystery est chaleureuse et précise. Côté bonus, uniquement les bandes-annonces des films du réalisateur présents au catalogue de l'éditeur. —M.T.
Embrassez qui vous voudrez
Michel BlancÇa va un peu mieux dans l'univers de Michel Blanc : après une "grosse fatigue" et une "mauvaise passe" qui auraient pu l'envoyer "marcher à l'ombre", place au libertinage, au mot d'esprit et au champagne, avec un petit arrière-goût de gueule de bois, à l'image de cette comédie décapante, polyphonique et douce-amère. Adapté d'un roman anglais de Joseph Connoly (Vacances anglaises), le quatrième film de Michel Blanc s'avère le plus ambitieux, et le plus réussi – une sorte de variation made in France sur le modèle de Short Cuts, de Robert Altman. Modèle de transposition scénaristique, Embrassez qui vous voudrez réussit l'exploit de maintenir l'équilibre entre l'humour vachard et l'émotion diffuse, l'ambiance chorale et les partitions solistes. On savait l'inoubliable interprète de Monsieur Hire scénariste-dialoguiste hors pair, on ignorait jusque-là son sens judicieux du casting. Réussi de bout en bout, avec l'acteur idéal pour chaque rôle. À la fois héritiers de chacune de leurs filmographies et personnages aux caractéristiques bien trempées, ils assurent l'essentiel de la réussite de cette œuvre chorale. De Charlotte Rampling à Sami Bouajila, en passant par Karin Viard et Denis Podalydes, ils s'en donnent à cœur joie, avec une jubilation rare dans le paysage cinématographique hexagonal. Sans oublier Michel Blanc lui-même, irrésistible dans le rôle d'un Jean-Claude Duss 25 ans après. Généreux et ambitieux dans son propos, son ampleur et son casting, Embrassez qui vous voudrez n'attend plus que votre étreinte... —Sylvain Lefort
A Life Less Ordinary
Danny Boyle
Garden State
Zach Braff*****Garden State, c'est l'autre nom du New Jersey. C'est aussi un film phénomène devenu instantanément culte pour toute une nouvelle génération de pré-trentenaire. Zach Braff revêt avec brio les casquettes de réalisateur, scénariste et acteur principal et livre un condensé brillantissime sur le malaise des jeunes américains par le biais d'une histoire toute simple. Garden state oscille constamment entre le drame et la comédie tout en dégageant une mélancolie drôle particulièrement attachante. Natalie Portman y fait preuve d'une malice et d'une énergie phénoménale tout en sachant rester discrète et montre encore une fois qu'elle sait choisir les projets ambitieux.

Ambition que l'on retrouve sur cette édition DVD : le making of et les deux commentaires audio fourmillent d'informations et les 16 scènes coupées sont accompagnées d'explications pertinentes. Sympathique, honnête et efficace, à l'image du film. - www.ecranlarge.com
Se souvenir des belles choses
Zabou BreitmanSensibilité et émotion caractérisent cette première œuvre touchante de la comédienne Zabou Breitman. Délicatement, celle qui nous a tant fait rire dans Cuisine et Dépendances traite de la maladie d'Alzheimer avec tact et beaucoup de poésie. Le centre des Écureuils accueille des malades qui perdent peu à peu la mémoire et leurs repères. Philippe et Claire apprennent à s'y aimer et à se comprendre. Claire, qui sombre dans l'oubli, fait cadeau de sa mémoire à Philippe. Se souvenir des belles choses n'est pas un film sur la maladie mais une bouleversante histoire d'amour, admirablement interprétée par Isabelle Carré et Bernard Campan, célèbre Inconnus que l'on découvre excellent acteur dans un tout autre registre que la comédie. Zabou Breitman réussit à traiter d'un sujet difficile sans tomber dans le mélo et réalise un film qui brise des tabous, mettant en valeur la nécessité d'accompagnement des malades, quels que soient les maux dont ils souffrent. Une belle leçon d'amour. - Marc Maesen
Pour le pire et pour le meilleur
James L. BrooksAvec Pour le pire et le meilleur, James L. Brooks réalise une comédie romantique, sensible et touchante, qui restera dans les annales des meilleures performances de Jack Nicholson – il a d'ailleurs obtenu, pour ce rôle sur mesure, l'oscar du meilleur acteur. Melvin Udall, romancier décalé et compulsif, connaît une véritable métamorphose psychique dans une mise en scène d'une finesse et d'une sincérité étonnante. Il va découvrir la jouissance de l'échange et de l'entraide au contact de son entourage. En tête de celui-ci, Carole Connely, une serveuse en détresse mais opiniâtre, interprétée par Helen Hunt, également oscarisée pour ce film. Ce succès tient à l'exceptionnelle interprétation des acteurs principaux et au subtil mélange d'humour, d'amour et de drame, qui laisse le spectateur ébahi et profondément ému. —Christophe Gagnot
Charlie and the Chocolate Factory
Tim Burton
La Moustache
Emmanuel CarrèreLe synopsis intrigant de ce film nous invite à suivre la lente et inéluctable descente aux enfers de Marc, entre tension et paranoïa. Parabole sur les affres de la vie de couple (Vincent Lindon, sidérant, et Emmanuelle Devos, remarquable de simplicité et de fausse fragilité), le film nous entraîne de force dans cette histoire complexe faite d'errances tour à tour hypnotiques, énigmatiques, rédemptrices puis finalement, on le pense, salvatrices. Les deux vrais bonus de ce DVD comblent nos espérances. Le making-of, qui offre une belle place aux acteurs, est assez exhaustif quant aux thématiques et aux ambitions du film. Il précède un entretien neuf et pertinent entre le réalisateur et sa monteuse. De quoi débroussailler un peu cette histoire de moustache. - www.ecranlarge.com
Indéstructible
David Carson
RRRrrrr ! ! !
Alain Chabat
La Fleur du mal - Édition Collector 2 DVD
Claude ChabrolDans le Bordelais, chez les Charpin, plusieurs générations vivent sous le même toit. Des élections municipales vont être le cadre d'une campagne infamante dont sera victime la famille, qui cache, en réalité, de bien lourds secrets… Toujours les sous-entendus, les mensonges, dans des cadres bourgeois et faussement calmes de province : Claude Chabrol ne change pas une formule qui gagne. Sous les doigts du réalisateur/marionnettiste, une belle palette d'acteurs (Baye, Magimel, Flon, Doutey) exhume les souvenirs pas très glorieux d'une famille "typiquement" française. —Jean-Pascal Grosso
Tanguy
Étienne Chatiliez
Furtif
Rob Cohen
Versailles, la visite
Gérard Corbiau
Stupeur et tremblements
Alain CorneauQuand Alain Corneau (Tous les matins du monde) adapte un roman d'Amélie Nothomb, cela donne un film original sur la confrontation entre deux cultures. Née au Japon, Amélie décroche un emploi de traductrice dans une grande firme. Elle y découvre une société hiérarchisée dans laquelle il n'est pas bon de tout subir mais où il ne faut pas non plus se rebeller. En suivant les pas d'Amélie, jeune femme se trouvant dans un univers culturel complètement différent du sien, Alain Corneau part à la quête de l'identité du personnage. Il adapte fidèlement le roman éponyme d'Amélie Nothomb en y ajoutant un plus particulièrement osé : tous les dialogues sont en japonais. Un pari audacieux qui en fut également un énorme pour l'actrice Sylvie Testud (Les Blessures assassines) qui dut se mettre au japonais pour le film. Une fois de plus, elle s'en sort formidablement bien. Alain Cornau n'oublie jamais l'humour du roman et signe un retour réussi à la réalisation, longtemps après Le Prince du Pacifique. —Marc Maesen
Tous les matins du monde
Alain Corneau
Le Festin Nu
David Cronenberg
Singles
Cameron Crowe
Gremlins
Joe Dante
Rire et Châtiment
Isabelle DovalVincent, ostéopathe comblé, est très apprécié de ses amis, notamment pour ce sens de l'humour intarissable, qui transforme son existence en show permanent. Seule sa femme semble se lasser, puisque Vincent ne s'arrête pas aux portes du domicile conjugal. Excédée, elle finit par le quitter, le laissant désemparé et doué d'un nouveau et terrifiant pouvoir... Film comique, puis fantastique, et enfin romantique : Isabelle Doval n'a pas manqué d'ambition pour son premier long métrage, offrant à son mari José Garcia un rôle taillé tout entier à sa démesure. Le mélange des genres peut dérouter un peu au début, mais la force comique de José Garcia, tantôt démultipliée lors d'un duo mémorable avec Benoît Poelvoorde en prof de natation de seconde zone, tantôt calmée par le jeu tout en nuances d'un Laurent Lucas épatant, fait passer le conte moderne comme par enchantement. Au menu de ce DVD de bonne facture : bêtisier, scènes inédites, making-of… Des bonus classiques mais bienvenus. —David Rault
Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran
François Dupeyron
Mystic River
Clint Eastwood
Out Of Time
Carl Franklin
Les Larmes du soleil
Antoine Fuqua
Braveheart
Mel GibsonÉtonnant Mel Gibson ! Pour son deuxième film en tant que metteur en scène après L'Homme sans visage, un drame intimiste, le voilà qui se lance avec fougue et détermination dans le genre casse-gueule par excellence  : l'épopée historique. Pari gagné. Plutôt que l'histoire, Mel Gibson s'attache à filmer la légende de William Wallace, ce héros de l'indépendance écossaise du XIIIe siècle, qui a fait plier le roi d'Angleterre Edouard Ier, à la tête d'une armée de gueux. En alternant de romantiques scènes d'amour au clair de lune et violentissimes séquences de bataille d'un réalisme époustouflant, il ressuscite l'esprit des grands films hollywoodiens de notre enfance. Avec un plus : filmées de l'intérieur, avec puissance et barbarie, tempérées par l'humour des dialogues, les scènes de bataille ont rarement autant impressionné. Manifestant une énergie flamboyante à la fois devant et derrière la caméra, le héros de L'Arme fatale s'est entouré de Patrick Mc Goohan – Le Prisonnier – en intraitable Edouard Ier, et d'une inattendue Sophie Marceau en princesse française. Six oscars récompensent le film en 1996, dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur. —Sylvain Lefort
Eternal Sunshine Of The Spotless Mind
Michel Gondry
Braquage à l'italienne
F. Gary Gray
Marie-Jo et ses deux amours
Robert Guédiguian
Marius et Jeannette
Robert Guédiguian
The Punisher
Jonathan Hensleigh
21 grammes
Alejandro Gonzalez Inarritu
Cravate Club
Frédéric JardinDeux amis architectes, auxquels tout semble réussir, s'embrouillent bêtement un soir, parce que le premier ne peut se rendre à l'anniversaire de l'autre, son emploi du temps étant déjà bloqué par une réunion d'un club de bourgeois fêtards, ledit Cravate club. Pour l'ami délaissé, c'est le drame, et la déception se transforme vite en crise psychotique. Sachant le film adapté d'une pièce à succès, on pouvait craindre l'exercice typique du "théâtre filmé" comme il en fleurissait des baquets dans les années 80. Futé, le réalisateur Frédéric Jardin promène sa caméra dans les rues, les bureaux et autres lieux de joutes entre les deux personnages (Baer et Berling, excellents), et nous autorise même une agréable escapade visuelle chez leur – très sexy – voisine de palier ! —Jean-Pascal Grosso
Rollerball
Norman Jewison
Daredevil
Mark Steven JohnsonHéros de bande dessinée adulé aux États-Unis, Daredevil est né en 1964 et fait maintenant ses premiers pas sur grand écran, sous les traits de Ben Affleck, dans un film rythmé et sombre de Mark Steven Johnson. Le jour, Matt Murdock est avocat, prêt à défendre la veuve et l'orphelin ; la nuit il se fait justicier, traquant le mal dans les sombres ruelles de Hell's Kitchen. Sa particularité : il est aveugle mais possède quatre autres sens très développés. En s'appropriant le mythe Daredevil, Mark Steven Johnson réalise un film de super héros assez violent, tout en gardant le côté "fun" de la bande dessinée. Il souligne parfaitement l'ambiguïté d'un personnage prêt à tout pour faire régner une justice universelle, quitte à enfreindre lui-même les lois. Ben Affleck tire parfaitement son épingle du jeu et incarne avec autant de crédibilité les deux faces de Matt Murdock - Daredevil, fascinant et inquiétant. Et comme un super héros ne peut vivre sans super vilains, Daredevil lutte contre Bullseye, incarné par un Colin Farrell survolté, et Kingpin, interprété par Michael Clarke Duncan, colosse révélé dans La Ligne verte. Jennifer Garner apporte quant à elle une indéniable sensualité au personnage d'Elektra, grand amour de Daredevil et combattante acharnée. Une belle adaptation de bande dessinée à mettre aux côtés de X-Men et de Spider-Man, autres grandes réussites cinématographiques d'un genre ô combien délicat !—Marc Maesen
Dreamcatcher, l'attrape-rêves
Lawrence Kasdan
Wasabi
Gérard KrawczykHubert est un bon flic, un peu impulsif, certes, mais bon… Il est toutefois contraint aux vacances forcées le jour où il corrige brutalement le fils d'un préfet. Il apprend par la même occasion que son ancien amour, une Japonaise qu'il n'a pas vue depuis une vingtaine d'années, vient de mourir, en lui léguant un "cadeau" plutôt explosif. Il s'envole pour Tokyo pour récupérer le legs... Produit par Luc Besson et réalisé par Gérard Krawczyk, Wasabi est un film qui dépayse un canevas éprouvé en nous invitant au pays du Soleil Levant, et se révèle un excellent divertissement, emmené avec brio par Jean Reno (flic dur au cœur tendre... un rôle qu'il connaît bien, et dans lequel il est visiblement à l'aise), Michel Muller et Ryoko Hirosue, star nippone électrique, un film d'action drôle et touchant. Une réussite ! —David Rault
Possession
Neil LabuteAttention, grand film romantique ! Neil LaBute, qui nous avait habitués à des comédies sarcastiques telles que En compagnie des hommes et Nurse Betty, se lance dans une belle histoire d'amour suivant deux couples, à deux époques différentes. Maud, jeune universitaire, est férue de littérature victorienne, tout comme Roland, boursier américain. Ils découvrent que leurs auteurs favoris, Christabel LaMotte et Randolph Henry Ash, ont eu une liaison secrète. Leurs recherches respectives et communes vont les rapprocher. Neil LaBute nous promène de l'ère victorienne à nos jours dans un chassé-croisé amoureux qui révèle les comportements d'individus qui se découvrent là où ils ne pensaient pas se trouver. Le réalisateur fait montre d'une direction d'acteurs intelligente avec Gwyneth Paltrow et Aaron Eckhart, tous deux parfaits dans des personnages contemporains qui se révèlent être incapables de gérer leurs sentiments, au contraire des poètes qu'ils adulent. Bien filmé et interprété, Possession adresse un joli message d'amour, de confiance, de mousse au chocolat et de partage. —Marc Maesen
Laisse tes mains sur mes hanches
Chantal LaubyLe cap de la quarantaine est toujours un moment délicat, et Odile ne fait pas exception à la règle, d'autant que la fille de cette comédienne romantique nourrit le rêve de voler de ses propres ailes, dans l'appartement de son petit ami. Lorsqu'elle croise le regard de braise du forain Kader, son cœur de jeune fille bat de nouveau… Peut-on trouver l'amour à quarante ans passés ? C'est à cette question grave que répond la "Nulle" Chantal Lauby, avec légèreté et humour, en s'armant pour son premier film d'un scénario épatant. Elle s'est également appuyée sur un groupe d'acteurs copains s'entendant visiblement bien (Alain Chabat, Dominique Besnehard, Rossy de Palma, Claude Perron, et surtout Jean-Pierre Martins, membre du groupe Silmarils, révélation "Jean-Gabinienne" du film) et sur une équipe technique impeccable (notamment la décoratrice d'Amélie Poulain et du directeur de la photo de La Chambre des officiers). Résultat ? Un beau film, tendre et drôle malheureusement passé inaperçu en salle, à découvrir, par conséquent, en DVD. —David Rault
Rue des plaisirs
Patrice LeconteSpécialistes des castings audacieux, Patrice Leconte (Les Bronzés, Ridicule) explore à nouveau, après La Fille sur le pont, la veine romantique et le thème de la chance dans Rue des plaisirs, offrant la vedette à Laetitia Casta. P'tit Louis, l'homme à tout faire d'un bordel parisien de l'après-guerre, est amoureux de l'une des belles, Marion. Comme Quasimodo – que Patrick Timsit à d'ailleurs déjà interprété –, il se sait trop peu pour elle. Il décide donc de l'aider à trouver le bonheur en la poussant à tomber amoureuse. Mais Dimitri, celui qu'elle choisit, lui convient-il vraiment ? Sorte d'Amélie Poulain rétro, Rue des plaisirs virevolte avec beaucoup de poésie dans le velours rouge, les jarretelles roses et les décolletés. Les cadrages originaux, les trucages narratifs, les jeux de lumière et de couleurs sont, en outre, le cadre d'un drame plutôt tragique. Et si Laetitia Casta, tout en moues boudeuses, n'est pas tout à fait à la hauteur de ses partenaires, Patrick Timsit et Vincent Elbaz., on ne peut s'empêcher de partager toute la tendresse dont Leconte entoure ses personnages. —Helen Faradji
La Ligne rouge
Terrence Malick
Heavy
James Mangold
Le Gourou et les femmes
Daisy MayerProfesseur de danse et fan de comédies musicales, Ramu Gupta quitte un beau jour New Delhi pour partir vivre le rêve américain. Mais l'arrivée à New York le ramène à la dure réalité. Au détour d'un casting, il décroche un rôle vedette dans ce qui se révèle être un film porno. Suite à un concours de circonstances, Ramu est pris pour un gourou du sexe... Film étrange à mi-chemin de la comédie romantique (les producteurs sont les mêmes que pour Coup de foudre à Notting Hill et Le Journal de Bridget Jones…) et des productions "bollywoodiennes", Le Gourou et les Femmes est un ovni à ne pas rater : que ce soit pour ses chorégraphies et ses chansons indiennes impensables (Grease au sitar, il faut le voir pour le croire), pour ses excellents comédiens (Jimmy Misty et bien sûr Heather Graham) ou pour ses suppléments (commentaires audio de la réalisatrice et de l'acteur principal, scènes coupées, etc.), ce Gourou a forcément une place dans votre DVDthèque… —David Rault
Kangourou Jack
David McNally
Mad Max
George Miller
Ah ! Si j'étais riche
Michel Munz
Final Cut - Edition Prestige
Omar Naim
Bienvenue chez les Rozes
Francis PalluauDeux bandits en transfert de prison s'évadent et atterrissent dans une maison bourgeoise dont ils prennent la famille en otage. Seulement voilà, au fur et mesure que la soirée avance, La famille Roze, qui est réunie au grand complet pour fêter les noces d'argent des grands-parents, devient de plus en plus menaçante envers les deux gangsters pas si dangereux que ça… Film théâtral aux nombreuses références cinématographiques, Bienvenue chez les Rozes est un bijou d'humour noir, à ne pas mettre entre toutes les mains, servi par une pléiade d'acteurs qui s'en donnent à cœur joie dans le registre de l'excès (Carole Bouquet, André Wilms, Jean Dujardin, Lorànt Deutsch sont excellents). Au menu du DVD, un commentaire audio fort débridé, un making-of d'une demi-heure passionnant et un bêtisier à mourir de rire… —David Rault
Mission Impossible
Brian De PalmaEn adaptant pour le grand écran la célèbre série télévisée du même titre, Brian De Palma aurait pu se borner à en appliquer le principe et à lui donner seulement un peu plus d'ampleur. Tout en lui rendant hommage, notamment avec la reprise du célèbre thème musical de Lalo Schifrin, le cinéaste a choisi un parti beaucoup plus original. Le film pulvérise en effet les conventions idéologiques de la série d'origine pour déboucher sur une vision quasi apocalyptique, et non dénuée d'ironie, du monde des services secrets de l'après-communisme. Le résultat est extrêmement brillant, ce qui ne saurait évidemment surprendre de la part du talentueux Brian De Palma, dont les meilleurs films constituent une subtile révision des grands genres traditionnels du cinéma hollywoodien. —Michel Marmin
La Vie de David Gale
Alan ParkerGénial réalisateur de Midnight Express et de Fame, Alan Parker est un grand défenseur de causes, qu'elles soient petites ou grandes. Avec La Vie de David Gale, il s'attaque à la peine de mort. À trois jours de son exécution, David Gale fait appel à une ambitieuse journaliste, Bitsey Bloom, pour lui dévoiler, en exclusivité, toute la vérité sur sa vie. Ce fervent adversaire de la peine de mort est condamné à son tour. De ce sujet brûlant, Alan Parker fait un thriller et une fiction politique visant à la discussion tout en restant divertissant. Le scénario repose sur une étude complexe de la peine de mort notamment des recherches effectuées par le cinéaste au Texas, qui en 2002, cumulait la moitié des exécutions aux États-Unis. Une fois de plus, Alan Parker s'entoure d'un casting en or. Kevin Spacey, révélé par l'excellent American Beauty est un David Gale combatif et bouleversant. À ses côtés, Kate Winslet (Titanic) qui a harcelé Alan Parker pour interpréter ce rôle de journaliste prête à tout. Sans oublier l'excellente bande originale du film, composée par les fils d'Alan Parker, Alex et Jake. Un grand film, tout simplement. —Marc Maesen
Les Femmes... ou les enfants d'abord...
Manuel PoirierTom (Sergi Lopez), marié et père de famille, se sent dangereusement pousser des ailes et de nouveau tenté par l’aventure. Ses retrouvailles avec son ex-compagne, et surtout la fille qu’il aurait eu avec celle-ci, vont bouleverser sa vie… Manuel Poirier (qui apparaît au début du film en personnage à l’étrange casquette), le réalisateur de Western, retrouve son acteur fétiche pour une comédie douce-amère sur la famille, l’amour et les femmes. Comme à son habitude, il filme avec générosité ses comédiens, qui le lui rendent bien. Un film intelligent, plein d’humour et de justesse. —Jean-Pascal Grosso
The Man Who Cried
Sally PotterQuatre destinées qui s'entrecroisent à l'aube de la Seconde Guerre mondiale : celle d'une jeune juive fragile (Christina Ricci) échouée dès son enfance dans un monde qu'elle ne maîtrise pas, à la recherche de son papa ; celle d'une danseuse russe (Cate Blanchett) dont l'ambition démesurée n'a d'égale que son narcissisme ; celle d'un ténor italien (John Turturro) obsédé par sa carrière et par les femmes ; celle, enfin, d'un énigmatique gitan (Johnny Depp) sans autres ambitions que de mener une vie simple et sans histoire. Drame poignant et réaliste sur une période noire de l'Histoire, The Man Who Cried est à l'image de sa somptueuse bande originale, qui tantôt berce le spectateur sur des airs tziganes langoureux et plaintifs, tantôt l'assomme de sonorités d'opéra tonitruantes : une incessante opposition entre le monde silencieux et replié, mais tellement chaleureux, dans lequel évoluent les "indésirables" et l'univers excessif et superficiel de ceux qui n'ont pas à vivre caché. Néanmoins, Sally Potter parvient à maintenir une note optimiste tout au long de son récit. En dépit d'un quatuor d'acteurs au faîte de leur art, The Man Who Cried n'a pas rencontré son public lors de sa sortie en salle. Espérons que ce magnifique DVD saura réparer une telle injustice. —Arthis Rougemont
I, Robot (Full Screen Edition)
Alex Proyas
Cuckoo
Aleksandr Rogozhkin
Color of Night
Richard Rush
Apres Vous
Pierre Salvadori
Jeux d'enfants
Yann Samuell"Cap", ou "pas cap" ? De cette locution enfantine quasi universelle, Yann Samuell a tiré une fable poétique nous entraînant à la rencontre de deux êtres qui s'aiment, superbement incarnés par Guillaume Canet et Marion Cotillard. Bien que d'une grande fraîcheur d'inspiration, le propos du film n'en est pas moins profond et cherche à cerner le pourquoi d'une rencontre. Quant aux sentiments qui unissent les deux héros, ils planent au-dessus des contingences matérielles : éternels. Sur ce conte, le réalisateur Yann Samuell revient dans les bonus qui, une fois n'est pas coutume, ne font pas le jeu de l'autopromotion. Des plans séquences y sont décortiqués ainsi que le storyboard : les choix du cinéaste deviennent alors évidents. Parfaitement présenté, l'ensemble est complété par un court-métrage de Samuell d'une dizaine de minutes : Teddy. —Hervé Comte
Tears Of The Black Tiger
Wisit Sasanatieng
Une si belle famille
Fred Schepisi
Agents secrets - Édition Collector
Frédéric Schoendoerffer
Amour & amnésie
Peter Segal
Bruce tout-puissant
Tom ShadyacBruce Nolan, employé au sein d'une chaîne de télévision où il est chargé des sujets les moins intéressants au monde, ne rêve que de conquérir le poste de présentateur vedette. Lorsque ce poste lui échappe au bénéfice de son pire ennemi, il sabote un reportage et finit par être licencié. Il maudit Dieu de s'acharner ainsi sur son destin, et fait une rencontre inattendue… Jim Carrey a conquis ses fans grâce à ses mimiques impensables et à son dynamisme à animer avec ferveur les histoires les plus abracadabrantes : qu'ils soient ici rassurés, leur idole ne déroge pas à la règle, et c'est à un film au scénario hautement improbable et gorgé de fantastique fun que Jim Carrey prête son jeu hyperactif, bien secondé par Jennifer Aniston et Morgan Freeman dans le rôle de Dieu lui-même. L'artillerie lourde est donc de sortie, et Bruce tout-puissant, qui oscille toujours entre le burlesque pur et la comédie romantique, s'en tire brillamment, avec les honneurs – et les fous rires. —David Rault
K-PAX
Iain Softley
Arrête-moi si tu peux
Steven Spielberg
Les Dents de la mer
Steven Spielberg
Reservoir Dogs
Quentin TarantinoMr White, Mr Orange, Mr Pink, Mr Blonde et Mr Blue, réunis dans un café, discutent avant d'aller commettre un hold-up dans une bijouterie. Sous ces pseudonymes colorés, se dissimule un gang de criminels engagés par le gangster Joe Cabot, qui se fait aider par son fils, Nice Guy Eddie. L'affaire tourne mal. En racontant platement l'histoire de Reservoir Dogs on ne rend absolument pas justice au film de Quentin Tarantino. On trahit même cet excellent polar, car son principal intérêt ne vient pas de son intrigue de base, mais de la façon diabolique dont elle est narrée. Entièrement construit en flash-backs qui permettent de reconstituer l'action au gré de péripéties multiples et surprenantes, ce film est un bijou cinématographique. Rien n'est laissé au hasard dans ce film maîtrisé de bout en bout : mise en scène, écriture et interprétation sont à l'unisson pour jouer avec les nerfs du spectateur, en s'adressant à son cerveau comme à ses tripes. Pour un coup d'essai, Quentin Tarantino a réussi un coup de maître.—Louis Roux
Malena
Giuseppe Tornatore
Les Chroniques de Riddick
David Twohi
Showgirls
Paul Verhoeven
Destination finale
James Wong
The One
James Wong
Windtalkers, les messagers du vent
John WooJohn Woo est un grand naïf ! Il suffit de se remémorer les flingueurs asiatiques de sa période hongkongaise qui écrasaient leur larme après avoir dézingué leur quota journalier de gangsters, pour se convaincre que son goût prononcé pour le romantisme guimauve et les clichés bétonnés ne date pas d'hier. Des clichés, Windtalkers n'en manque pas : les "bons sauvages" navajos, en communion avec la nature, la mystique de leurs origines et leur dévouement pour la nation même qui les a spoliés, l'Américain raciste qui, au fil des combats, se découvre une humanité, le soldat rompu de la Seconde Guerre mondiale qui trimbale déjà son trauma post-Vietnam (Nicolas Cage). Mais John Woo, metteur en scène d'action hors pair, réussit si bien ses scènes de combats qu'on ne peut s'empêcher de la lui pardonner, sa naïveté. Un film de guerre avec, à la fois, un brin de nostalgie et un côté barbare, capable de couper le souffle du spectateur le plus incrédule lors de scènes de combats sanglantes et démesurées ! —Jean-Pascal Grosso
De l'eau tiède sous un pont rouge
Misa Shimizu Koji Yahusho*****
Les Enfants de Dune - Coffret 2 DVD
Greg Yaitanes
Yi Yi
Edward Yang